battements du cœur

de Gertrude
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L'interview exclusive d'un mec qui écoute Jul au second degré





Alexis a 23 ans. Il est fraichement diplômé d’une école de commerce réputée et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est un véritable boute-en-train. Car oui, Alexis fait partie de ces véritables ambianceurs qui clament à qui veut l’entendre que Jul ne mérite pas son succès, tout en chantant les paroles de Tchikita qu’il a mis sur les enceintes de la soirée. Paradoxe ? Non, second degré. Wonarazine a voulu en savoir plus.


Wonarazine : Bonjour Alexis, vous vous définissez vous-même comme « un déconneur ». Vos amis, ou du moins les gens qui partagent vos soirées, sont-ils du même avis ?


Alexis : Sans vouloir me vanter, j’ai toujours mon petit public. Mais mes potes me font marrer, à chaque fois ils gardent une poker face au second degré (il rit). Ils sont vraiment trop cons.


W : Et quand avez-vous découvert le second degré ?


A : La première fois que ça m’est arrivé c’était l’été dernier. Je bossais dans un resto et mon patron m’a dit que je n’étais qu’une grosse merde qui ne ferait jamais rien de sa vie. Et là j’ai eu une révélation : je l’ai remercié et j’ai acquiescé alors qu’en vrai je pensais « mais quel sombre connard ». Sick burn ! Et même un burn au second degré si tu vois ce que je veux dire.


W : Je vois très bien. Votre patron a-t-il réussi à s’en remettre ?


A : Je ne pense pas mais pour être honnête, ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Dès le lendemain, pour marquer le coup, j’ai démissionné au second degré.


W : Il vous a viré ?


A : Appelle ça comme tu veux.


W : A part cette mésaventure, votre humour décapant vous a-t-il valu d’autres mauvaises surprises ?


A : C’est marrant que tu me poses la question. Pas plus tard que samedi soir, j’ai rencontré un camerounais qui s’est offusqué parce que j’imitais son accent. Je suis pas raciste, c’était du second degré ! Mais il faut croire que ces gens-là ne connaissent pas… alors que quand Desproges faisait ça sur scène, personne venait le faire chier.


W : C’était dans quel sketch déjà ?


A : Celui avec la blague « c’est pas mes lunettes, c’est mes narines ».


W : Je vois. Rien d’autre ?


A : Je sais pas, ça compte la fois où j’avais acheté une capuche pointue pendant mon voyage au states et que j’avais chanté des chants suprématistes autour d’un noir qui brulait ? Oui, je fais aussi du second degré politique. La preuve, j’ai voté pour…


W : Marine Le Pen.


A : Exactement ! Si elle savait que c’était pour se moquer d’elle, elle ferait moins la maligne. J’ai pas peur de mettre les politicards devant leurs responsabilités.


W : À l’inverse, quel est votre coup d’éclat, la fois où toute une assemblée a ri à l’une de vos blagues ?


A : Tu peux répéter la question ?


W : Un dernier mot ?


A : Tchikita (il pouffe).



CREDITS
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